De l’hôtel d’Estienne d’Orves au Monoprix – Ajout modélisation 3D

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Article initialement publié le 3 octobre 2015 – Intégralement réécrit et augmenté le 23 septembre 2020 avec de la modélisation 3D de l’hôtel avant ses modifications de 1936 et 1966, en fin d’article.


C’est au n°27 du Cours Mirabeau que se dresse l’hôtel d’Estienne d’Orves. Cet hôtel, ou du moins ce qu’il en reste, occupé aujourd’hui par l’enseigne « Monoprix » fut comme la majorité des hôtels particuliers du Cours victime du temps et des travaux engendrés par l’installation de divers commerces en son sein.

Cependant il est l’un de ceux, si ce n’est celui, qui a subi le plus de dégât durant son occupation.

Car il faut bien comprendre que l’édifice tel qu’il est de nos jours a considérablement changé, aussi bien à l’extérieur qui a été fortement remanié, qu’à l’intérieur qui lui a tout simplement été pour ainsi dire détruit.

L’Hôtel d’Estienne d’Orves occupé aujourd’hui par le Monoprix
(Photo prise en septembre 2020)

Cet article n’a pas pour but de développer l’histoire complète du lieu, ni d’en faire une étude architecturale, ni des divers propriétaires qui s’y sont succédé. Il abordera avant tout les modifications majeures qu’il a subi au fil du temps principalement au XXe siècle.


 L’Hôtel aux commencements – au XVIIe et XVIIIe siècles :

Comme pour la plupart des hôtels particuliers du Cours, c’est au XVIIe siècle qu’il faut remonter si on veut retrouver son apparition. Sa construction débuta en 1689, à l’emplacement d’une ancienne maison, pour s’achever vers 1695.

Au siècle suivant, à partir de 1763, un nouveau propriétaire y fit faire des travaux, probablement par effet de mode, en particulier la modification totale des fenêtres des premier et deuxième étages de la façade principale, leur ajoutant les balcons à ferronneries toujours visibles (1).

L’allure de l’hôtel n’allait alors plus être modifiée jusqu’au XXe siècle.

D’après Jean Boyer (1914-2004, ancien conservateur en chef honoraire des musées nationaux), qui a retracé l’histoire de cet hôtel, aucune représentation précise de l’hôtel d’Estienne d’Orves, dans sa configuration entre la fin du XVIII siècle et sa modification au début du XXe n’existe.

Cependant, grâce à d’anciens actes dénichés par Jean Boyer décrivant scrupuleusement les travaux réalisés à partir de 1763, Louis Malbos (1911-1984, ancien conservateur du musée Granet) a réalisé une illustration de ce à quoi il devait très probablement ressembler (2).

C’est à partir de celle-ci que j’ai reproduit l’hôtel tel qu’il était à ces débuts :

L’allure de l’hôtel d’Estienne d’Orves de la fin du XVIIIe siècle au début du XXe
– Modélisation par Damien Pachot réalisée à partir des travaux de Jean Boyer et Louis Malbos

Les quatre grandes arches de la façade principale n’existaient pas, cinq fenêtres occupaient le rez-de-chaussée et une porte se trouvait à la droite. Mais alors, que s’est-il passé pour que l’on passe de l’allure ci-dessus à l’allure ci-dessous ? :

La façade actuelle de l’hôtel d’Estienne d’Orves
(Photo prise en septembre 2020)
L’allure de l’hôtel d’Estienne d’Orves de la fin du XVIIIe siècle au début du XXe
– Modélisation par Damien Pachot réalisée à partir des travaux de Jean Boyer et Louis Malbos

 L’Hôtel aux XIXe et XXe siècles :

– Le XIXe siècle, le calme avant la tempête :

Au XIXe siècle tout semblait aller pour le mieux, les murs accueillaient une auberge et devinrent propriété de la famille d’Estienne d’Orves en 1829 (3), c’est d’ailleurs de cette famille que vient la tardive dénomination de cet édifice qui lui est restée encore aujourd’hui. En 1822, on y mentionne la présence au rez-de-chaussée du bureau de la diligence en poste pour Draguignan et Brignolles. En 1855 c’est une confiserie puis un bazar (4).

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– Le début du XXe siècle, les premières modifications :

Au début du XXe siècle, vers 1900, l’enseigne « Les Nouvelles Galeries » s’installa dans l’hôtel. Des aménagements furent alors réalisés comme la transformation des fenêtres du rez-de-chaussée en portes et vitrines donnant sur le Cours :

Les ouvertures de la façade étaient plus étroites que celles que nous voyons aujourd'hui. Le lieu était occupé par les "Nouvelles Galeries" - Détail d'une carte postale ancienne
Les fenêtres furent transformées en portes au début du XXe siècle.
– Détail d’une carte postale ancienne (collection personnelle)

Malgré l’installation de ce commerce, une bonne partie des éléments qui faisaient le charme de l’hôtel fut conservée comme l’escalier orné de ferronneries que « Les Nouvelles Galeries » avaient utilisées dans une publicité en 1930 (5) :

L’ancienne rampe de l’hôtel d’Estienne d’Orves – Publicité pour « Les Nouvelles Galeries » (5).
– Source : Revue « Le Feu » du 1er avril 1930 (page 7) – Conservé à la bibliothèque Méjanes, Aix-en-Provence (cote : PER0820) – Lien vers le document original

D’autres éléments comme des gypseries ou les cheminées de marbres avaient aussi été préservées. Sans oublier la porte principale, que l’on distingue sur la photographie ci-dessous :

La façade de l'hôtel d'Estienne d'Orves avant sa modification - Détail d'une carte postale ancienne
L’ancienne porte de l’hôtel d’Estienne d’Orves vers 1910
– Détail d’une carte postale ancienne (collection personnelle)
La même vue de nos jours
La même vue de nos jours
– Photo : Google Maps

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1929-1930 – Des parties de l’hôtel inscrites :

Un tel joyau méritait d’être classé ou au moins inscrites, ce qui fut chose faite par étapes et en parties :
– la rampe d’escalier fut inscrite par arrêté du 25 mars en 1929,
la façade et la toiture par arrêté du 19 mars 1930.

Une bonne chose à priori, mais comme nous allons le voir l’histoire est parfois cruelle.

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Les années 30 – Déclassement et destruction (épisode 1) :

Car peu après son classement, en 1936 la société « Printania » fit l’acquisition des lieux.

C’est alors qu’une demande pour le moins surprenante fut émise par ces nouveaux propriétaires : le déclassement de l’hôtel d’Estienne d’Orves. Ces derniers souhaitant transformer l’intégralité du rez-de-chaussée en commerce et convertir la cour à l’arrière de l’hôtel en entrepôt.

En général, une telle demande n’est acceptée que dans des cas extrêmement rares. Et pourtant, le 29 octobre 1936, la décision fut acceptée et signée. Pour l’anecdote, c’est Jean Zay (1904-1944), alors ministre de l’éducation nationale et des Beaux-arts de juin 1936 à septembre 1939, qui apposa son sceau sur cette autorisation (6). Son lien avec la « gestion » des Beaux-Arts à cette époque a peut-être un lien avec son pouvoir a avoir pu signer cette décision.

La mention de l'arrêté du 19 octobre 1936 - Source: Médiathèque de l'architecture et du patrimoine.
La mention de l’arrêté du 29 octobre 1936
– Source: Médiathèque de l’architecture et du patrimoine.

Suite à l’avis favorable au déclassement, les travaux ne se firent pas attendre. Et dès la fin de la même année la porte d’entrée et la rampe de l’escalier furent détruites.

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Le portail et la cour de l’hôtel d’Estienne d’Orves dans la rue Nazareth :

L’hôtel possédait un portail à carrosses qui était situé dans la rue Nazareth et qui s’ouvrait sur une arrière-cour.

Les voici représenté sur deux plans anciens:
– Vers 1850 (portail et arrière cour) (7):

Le portail et l'arrière cour de l'Hôtel vers 1850 Plan: Voir dans les sources
Le portail et l’arrière cour de l’Hôtel vers 1850
– Plan : BNF / Gallica

– En 1897 (portail uniquement) (8):

Le portail représenté sur un plan de 1897 Plan - Voir dans les sources
Le portail représenté sur un plan de 1897
– Plan – BNF / Gallica
Le portail qui se trouvait du côté de la rue Nazareth
– Modélisation : Damien Pachot

Le portail et la façade latérale dans la rue Nazareth reconstitués en 3D par mes soins (style du portail imaginé):

La façade latérale et l’ancien portail qui donnait sur la cour à l’arrière de l’hôtel donnant sur la rue Nazareth
– Modélisation : Damien Pachot (style du portail imaginé)

La même vue de nos jours, où se trouvait le portail qui menait à la cour derrière l’hôtel :

Le même lieu de nos jours – Le portail et la cour on disparu
(Photo prise en septembre 2020)

Voici une représentation de la cour et du portail sur une vue aérienne de 1930 et la même vue de nos jours:

- A gauche: le portail et l'arrière cour encore en place en 1930 - Photo: © IGN-GEOPORTAIL / 1930 - A droite: la même vue en 2014. Le magasin a comblé le vide - Photo Google Earth
– A gauche: le portail et l’arrière cour encore en place en 1930 ; A droite: la même vue de nos jours. Le magasin a comblé le vide
– Photos : © IGN-GEOPORTAIL / 1930 et Google Earth

La destruction du portail et la disparition de la cour furent achevés dès l’automne 1936 (9).

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1936 – 1950 – Sauver le portail de l’hôtel d’Estienne d’Orves (jusqu’à sa disparition…):

C’est à ce moment de l’histoire qu’apparaît Henri Dobler (1863-1941). Il était collectionneur / amateur d’art et fut un temps propriétaire du Pavillon de Vendôme

Lorsque vint le tour du portail à carrosses situé dans la rue Nazareth d’être démoli, Dobler lança ce que l’on appellerait de nos jours une « campagne de presse » dans la presse locale, notamment le Mémorial d’Aix (10). Ces articles publiés, avec le soutien de l’Académie d’Aix, avaient pour but de sensibiliser les lecteurs et la municipalité et sauver les pierres de ce portail qui était selon lui l’un des plus importants d’Aix.

Extrait du Mémorial d’Aix du 13 décembre 1936 (10)
– Source : Le Mémorial d’Aix du 13/12/1936 – Conservé à la bibliothèque Méjanes, Aix-en-Provence – Cote : JX 0042 – Lien vers le document original

Henri Dobler parvint finalement à récupérer chaque éléments du portail, en les numérotant pierre par pierre.

Henri Dobler avait en tête un meilleur avenir pour ce portail : l’élever dans ce qui était dans les années 30 « le nouveau jardin public », l’actuel parc Jourdan. Il souhaitait placer en dessous de ce dernier une stèle dédiée au victimes de la première guerre mondiale. Suite à ce vœu, les pierres ont bien été déplacées au parc, mais le portail n’y fut pas remonté. Pour reprendre les propos de Marcel Provence, « elles y dormirent quatorze ans » (11).

Quatorze ans après leur dépôt au parc Jourdan, les pierres du portail furent à nouveau déplacées pour être, cette fois-ci, installées à l’entrée du jardin Campra (à l’angle des rues des Ménudières et Pierre et Marie Curie, derrière la cathédrale) alors tout récemment aménagé vers 1949-1950.

On le distingue, ci-dessous, à l’entrée du jardin Campra sur une vue aérienne d’Aix en 1986 par l’I.G.N. :

L’ancien portail de l’hôtel d’Estienne d’Orves lorsqu’il se trouvait à l’entrée du Jardin Campra (vu ici en 1986)
– Photo : © I.G.N. / Géoportail 1986

Cependant, de nos jours, point de portail à l’entrée de ce jardin. Pourquoi me direz-vous?

L'entrée du jardin Campra où fut installé le portail vers 1950 Aujourd'hui il n'y est plus - Photo: © Aix en découvertes
L’entrée du jardin Campra où fut installé le portail vers 1950. Aujourd’hui il n’y est plus
(Photo prise en 2014)

La raison de l’absence de ce portail de nos jours, c’est qu’entre les années 90 et 2000, il fut enlevé, probablement dans un soucis d’accessibilité au lieu et fut remplacé par l’actuel portail électrique. En ce qui concerne son emplacement actuel, je n’en ai aucune idée.

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Les années 60 – Destruction (épisode 2) :

Une trentaine d’années s’écoulèrent depuis le déclassement de l’hôtel et les destructions qui en découlèrent. Mais tout cela n’avait été qu’un début. Le plus gros de la destruction allait en effet arriver dans le courant des années 60

Entre les années 1950 et 1960, l’enseigne « Monoprix » devint la nouvelle propriétaire de l’immeuble. Lors de son implantation, elle supprima les aménagements des années 30, et à cela s’ajoutait une rumeur de restauration de l’édifice à son état d’origine, en rapport avec la loi du 4 août 1962 concernant les secteurs sauvegardés des villes anciennes, ce qui laissait présager du bon.

Mais entre 1965 et 1966 l’enseigne effectua de très lourds travaux, faisant alors oublier tout espoir de restauration :
– Le bâtiment fut tout simplement éventré,
– la toiture ancienne et sa charpente supprimées,
– le sous-sol fut creusé sur douze mètres de profondeur pour pouvoir faire tenir un total quatre niveaux dans les murs,
– Les cloisons, poutres et cheminées détruites, etc… (12)

Pour faire simple, et comme l’illustre la photographie ci-dessous datée de 1966, il ne restait plus que les murs extérieurs. Un lieu vidé, au sens propre, de son histoire :

Les grands travaux de 1966 - Photo: © IGN-GEOPORTAIL / 1966
Les grands travaux de 1966
– Photo: © IGN-GEOPORTAIL / 1966

La photo ci-dessous, vue depuis la rue Courteissade illustre l’ampleur de la destruction en 1966 :

L’état du chantier de « transformation » de l’hôtel d’Estienne d’Orves vu depuis la rue Courteissade en 1966
– Source : Source : B.N.F. – Gallica –
« Sites et monuments : bulletin de la Société pour la protection des paysages et de l’esthétique générale de la France » – AVRIL 1966

Lien vers le document original

Le document ci-dessous provient lui aussi du site de la Médiathèque de l’architecture et du patrimoine. Il reprend les grandes dates de l’hôtel au XXe siècle: son classement dans les années 30, son déclassement en 1936 et les travaux de 1965 et 1966.

Les grandes dates de l'hôtel au XXe siècle - Source: Médiathèque de l'architecture et du patrimoine
Les grandes dates de l’hôtel au XXe siècle
– Source : Médiathèque de l’architecture et du patrimoine

C’est de ces travaux que datent les quatre larges ouvertures du rez-de-chaussée qui donnent accès au magasin et c’est aussi depuis cette période qu’existe l’accès depuis la rue Courteissade.

– – –

Restauration ?

A la suite des travaux, des aménagements esthétiques ont été effectués sur le bâtiment, certains acceptables, d’autres moins. Certes, la toiture et la charpente ont été remplacées mais certains parements initialement en pierre de Bibemus ont été remplacés par de la pierre de Rognes et la nouvelle répartition des niveaux, passés de deux à quatre, ne respectent plus les fenêtres des façades en rendant certaines aveugles.

En 1985, Jean Boyer, citait l’historien André Chastel qui, pour décrire cette opération de restauration, avait utilisé en 1967 le terme de « falsification » (13) : « … des autorisations imprudentes ont permis la démolition des murs intérieurs et l’altération des niveaux, à la faveur d’une prétendue « restauration » de la façade, qui aboutit, en fait, à une falsification de l’édifice. On est la sur le Cours Mirabeau, non loin de l’hôtel d’Arbaud, presque en face du superbe hôtel d’Espagnet ; les travées à trois fenêtres et le volume entier de l’hôtel méritaient toute l’attention. Il y a eu la une faute qu’on s’étonne de voir commise à Aix … »

Les fenêtres et la porte de la façade à l’est, sur la rue Nazareth, ont quant à elles été murées :

Une ancienne entrée latérale et une fenêtre condamnée sont visible depuis la rue Nazareth. La fenêtre à gauche nous donne une idée des proportions qu’avaient les ouvertures de la façade principale avant leur élargissement.
(Photo prise en septembre 2020)

Une façade quelque peu refaite mais qui ne dérange pas les pigeons qui semblent fort bien s’en accommoder :

Des pigeons nichés dans un creux de la façade latérale de l’hôtel donnant sur la rue Nazareth

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J’ai réintégré la façade d’origine sur une photographie actuelle de l’hôtel ce qui nous permet d’observer l’allure qu’aurait l’hôtel d’Estienne d’Orves de nos jours si il n’avait pas été modifié en 1936 et 1966 :

La façade qu’aurait l’hôtel d’Estienne d’Orves si il n’avait pas été modifié en 1936 et 1966
– Photo et montage : Damien Pachot
(Illustration réalisée à partir des travaux de Jean Boyer et Louis Malbos)

L’hôtel d’Estienne d’Orves avant ses modifications du XXe siècle en 3D :

A partir des documents de Jean Boyer et de l’illustration de Louis Malbos, j’ai recréé l’hôtel d’Estienne d’Orves en 3D ainsi que son portail et son arrière-cour (vous m’excuserez de ne pas avoir modélisé l’intérieur du bâtiment mais son extérieur, très pénible et long à faire m’a suffit…).

Le style du portail est imaginé car je n’ai pas de représentation de celui-ci. Les bâtiments entourant le tout sont en transparence pour mieux observer la configuration des lieux. . Utilisez votre souris ou vos doigts pour vous déplacer dans le modèle (cliquez ici si la modélisation ne s’affiche pas) :

L’hôtel d’Estienne d’Orves d’Aix original by Damien Pachot – Aix en découvertes


Quelques paroles pour finir :

Jean Boyer, très touché par le destin de cet hôtel écrivit cette phrase en 1985 : « …Ce qui a été légalement autorisé à l’hôtel d’Estienne d’Orves peut l’être encore demain lorsque de puissants groupes privés prétendront faire passer leurs intérêts mercantiles avant ceux de la cité… ». Une phrase qui, sans le vouloir était un peu prémonitoire, quand on pense à ce qui arriva dix-huit ans plus tard au Casino Municipal, lui aussi classé, puis déclassé avant d’être détruit.

Quant à Louis Malbos, alors conservateur du musée Granet qui menait une campagne contre cette destruction, il écrivait : « …Devant un tel exemple de droit exorbitant consenti à une entreprise commerciale exclusivement soucieuse de ses propres affaires, qui donc ne verrait pas que non seulement les droits de la collectivité à jouir de son patrimoine d’art, de son patrimoine historique, mais aussi ses droits à un urbanisme plus cohérent et plus sain se trouvent également bafoués et violés ?… »


 – Note :
Si l’un ou l’une d’entre vous aurait des infos concernant l’actuelle localisation du portail à carrosses (qui se trouvait dès 1950 à l’entrée du jardin Campra et probablement jusqu’au début des années 90), ou une photo de celui-ci que vous m’autoriserez à publier, merci de me contacter en cliquant ici: « me contacter« .


– Sources:
(1) Jean Boyer : « Le patrimoine architectural d’Aix-en-Provence XVI, XVIIe, XVIIIe siècles » – 1985 – (page 185)
(2) Jean Boyer : Ibid. (pages 186-187)
(3) Jean Boyer : Ibid. (page 188)
(4) Marcel Provence (Joannon) : « Le Cours Mirabeau » – 1953 – (page 133)
(5) Revue « Le Feu » du 1er avril 1930 (page 7)
(6) Jean Boyer : Ibid. (pages 188-189)
(7) Plan vers 1850 : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b530293237
(8) Plan vers 1897 : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b8441558d
(9) Marcel Provence : Ibid. (page 134)
(10) Le Mémorial d’Aix du 13 décembre 1936 (page 1, colonne 5)
(11) Marcel Provence : Ibid. (page 135)
(12) Jean Boyer : Ibid. (page 189)
(13) Jean Boyer : Ibid. (page 190)

Jean Pourrière: Aix en Provence – Rues et monuments (1952)
* Arrêté de déclassement de l’hôtel – Médiathèque de l’architecture et du patrimoine
** Les grandes dates de l’hôtel au XXe siècle – Médiathèque de l’architecture et du patrimoine
Biographie d’Henri Dobler: wikipedia.org (Article en anglais)
Philippe Vaudour – L’organisation de l’espace commercial aixois 


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2 commentaires

  1. Aixois expatrié dans les Alpes Maritimes, c’est avec un immense plaisir que je découvre ce site alors que cette ville, jamais ne s’arracher a de mon cœur.
    Pour l’anecdote, lorsque le Monoprix fut inauguré, il me semble que cela fut en avril 1967, c’est moi qui fut choisi du haut de mes 3 ans pour couper le ruban.

    Si certaines personnes possèdent des documents sur cette inauguration ou des renseignements plus précis sur cette période, c’est avec un immense plaisir que j’en prendrais connaissance.

    Antonincolombo

    1. Bonjour , voyez la bibliothèque Méjanes , les journaux de cette période , peut-être trouverez vous la photo que vous recherchez ou plus simplement , voir Ely , passage Agard , une mine de photos .
      vous me direz si ça a abouti.
      laure willems

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