L’épidémie de peste à Aix en 1720

La ville d’Aix-en-Provence, au fil des siècles, ne fut pas épargnée par les épidémies. Et s’il est l’une d’elles qui est célèbre, c’est bien l’épidémie de peste qui frappa la Provence en 1720.


Avant-propos :

Les sources utilisées pour cet article proviennent,
– Pour partie du Mémorial d’Aix, ancien journal local qui dans plusieurs éditions publiées en 1844 ont relaté les faits 120 ans après qu’ils aient eu lieu.
– Une autre partie des sources provient d’un décompte des victimes publié par Ambroise Roux-Alpheran à la fin du second tome de son ouvrage « Les Rues d’Aix », problème : ce décompte contient de plusieurs erreurs de calcul.

J’ai donc pris la décision de recalculer ce tableau et de publier les bons totaux (en admettant que les décomptes du tableau secteur par secteur soient les bons). La différence n’est pas énorme, seulement 23 personnes d’écart mais autant faire les choses du mieux que possible. Le tableau est publié à la fin de cet article.

Les articles du Mémorial d’Aix sont très intéressants, dans le sens où ils forment une sorte de chronologie, reprenant les événement mois après mois, de l’été 1720 avec l’arrivée de la peste à Aix, jusqu’à l’été suivant, en 1721, lorsque l’on considéra que l’épidémie prit fin.

Par souci pratique, j’ai conservé cette idée de chronologie et vous présente les faits mois après mois à Aix, d’août 1720 à août 1721, avec un décompte mensuel des victimes.

Précision : Lorsque le mot « victime » est employé dans cet article, il faut le voir comme un synonyme de « mort ».

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Mai 1720 – L’arrivée de la peste à Marseille :

Le mal arriva par Marseille, apporté par un navire : le Grand Saint-Antoine. Ce trois-mâts, alors de retour de Syrie et chargé d’étoffes, revenait d’un long voyage, et suite à une succession de négligences fini par jeter l’ancre dans la cité phocéenne le 25 mai 1720.

Cependant, un passager clandestin, invisible, mais terriblement redoutable, s’était invité à bord : la bactérie Yersinia Pestis, responsable du mal nommé « peste ».

– Anecdote : le nom de cette bactérie, Yersinia Pestis, vient de celui qui l’a découverte au XIXe siècle, le suisse Alexandre Yersin qui la baptisa dans un premier temps « Pasteurella pestis », en hommage à Louis Pasteur. Elle ne prit ce nom de « Yersinia Pestis » plus tard, en hommage à Yersin.

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Août 1720 – Aix est touchée à son tour :

Les premiers cas à Marseille se déclarèrent vers juin 1720, pour augmenter et s’étendre dans la ville jour après jours. En raison des mouvement de populations et de celui des marchandises, l’épidémie s’étendit alors aux villes voisines, dont Aix.

Les premiers cas à Aix se seraient déclarés en août 1720 du côté du quartier du Saint-Esprit (autour de l’actuelle rue Espariat) et du faubourg Saint Jean-Baptiste (à l’ouest de l’actuel cours Sextius), ou encore vers le bourg Saint-Sauveur (autour de la cathédrale Saint-Sauveur).

Le premier cas « officiel » aurait été rapporté au quartier du Faubourg, le 13 août 1720, ou une femme, puis son médecin et son fils la suivirent vers la mort.

Les symptômes ressemblaient trop à ceux du Mal qui rongeait Marseille pour n’être qu’une simple coïncidence. Dans un premiers temps, les chiffres constatés des décès furent plutôt faibles :

Victimes de la peste en août 1720 sur le territoire d’Aix : 148 morts.

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Septembre 1720 – Encore peu de victimes :

Depuis août, le mal continuait sa progression mais un seul hôpital, l’hôpital Saint-Jacques, encore suffisant à ce moment, gérait les malades.

Cependant, la quantité de personnes atteintes augmentait, et le nombre de victimes à la fin de septembre fut plus élevé :

Victimes de la peste en septembre 1720 sur le territoire d’Aix : 328 morts.
Total à Aix à ce moment de l’histoire depuis le début de l’épidémie : 476 morts.

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Octobre 1720 – De nouveaux lieux d’accueil :

En raison du nombre toujours grandissant de contaminés à partir d’octobre 1720, on ouvrit deux nouveaux lieux pour leur accueil :

1 – les locaux de la Charité, en occupés de nos jours par une partie l’École des Arts et Métiers.

2 – Les Infirmeries de l’Arc, déjà utilisées à cet effet lors de précédentes épidémies.

Les nombre des victimes de ce mois d’octobre commencèrent à être tout, sauf anecdotique.

Pour le seul jour du 2 octobre 1720, ce sont pas moins de 50 cas qui se déclarèrent. Le quartier du bourg Saint-Sauveur fut particulièrement touché.

Une partie de la population commença à fuir vers les campagnes pour quitter au plus vite la zone. Le Parlement de Provence, lui-même, fut délocalisé pour tenir ses séances en dehors de la ville. Le président du Parlement ordonna que chaque ville soit divisée par quartiers composés de 100 familles chacun, et qu’un capitaine, un lieutenant et quatre sergents soit chargés de visiter chaque maison.

A la fin du mois, le nombre de victimes mensuelles n’avait plus rien à voir avec celui du mois précédent, ayant considérablement augmenté :

Victimes de la peste en octobre 1720 sur le territoire d’Aix : 1014 morts.
Total à Aix à ce moment de l’histoire depuis le début de l’épidémie : 1490 morts.

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Novembre 1720 – Des mesures supplémentaires :

Comme dans tout temps de crise à cette époque, les religieux n’étaient jamais bien loin et le curé de Saint-Sauveur n’hésitait pas, dit-on, à visiter les malades dans la rue du Puit-Neuf, proposant à haute voix aux contaminés de se confesser. Son excès de bonté le mena à sa perte car il fini lui aussi par être atteint par le mal et y succomber.

A partir de ce mois de novembre 1720, de nouvelles solutions avaient été apportées pour tenter d’endiguer la propagation du mal. Notamment des barrières, qui avaient été installées en divers points des entrées de la ville pour empêcher des étrangers d’entrer à Aix. Elles étaient gardées par des députés de Toulon et Saint-Maximin et, selon les dires, avec une extrême sévérité.

Des médecins de Paris furent aussi envoyés à Aix, pour soigner les malades et étudier la maladie. Certains se trompèrent et assurèrent qu’il n’y avait aucun risque de contagion. L’un d’eux, voulant démontrer cette affirmation se coucha dans les draps de l’une des servantes de l’auberge du Bras-d’Or qui était morte de ce mal. Il échoua, ratant sa démonstration, car il en mourut lui aussi.

Cela faisait quatre mois que l’épidémie était là et tandis que certains habitant aisés (ceux du Cours notamment) avaient fui la ville pour leurs demeures à la campagne, d’autres, qui n’avaient d’autres choix que de rester, étaient toujours en ville, dans un silence pesant.

Les rues étaient vides, le peu de passants s’évitaient, passant au loin les uns des autres. Les extrémités des maisons étaient closes. Se protéger du Mal invisible : c’était là était leur seul et unique but.

Avec ces périodes vint une nouvelle forme de délinquance, celle de s’introduire par effraction dans les domiciles des victimes, alors vacants. Le climat était des plus tendus et la répression au plus haut. On peut citer, par exemple, le cas de ce commissaire, accusé d’avoir volé de l’argent dans des maisons de pestiférés, qui fut pendu sans tarder sur le Cours. En plus de la peste, les humains eux-même étaient désormais une menace pour eux même.

De son côté, la peste continuait son petit bonhomme de chemin, ayant désormais contaminé près d’une quarantaine de villes et villages de Provence. L’hiver arrivait, mais ne semblait pas avoir raison de l’aggravation de la situation, le nombre mensuel de victimes ayant encore augmenté ce mois là :

Victimes de la peste en novembre 1720 sur le territoire d’Aix : 1433 morts.
Total à Aix à ce moment de l’histoire depuis le début de l’épidémie : 2923 morts.

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Décembre 1720 – Janvier 1721 – Toujours à la recherche de solutions :

L’épidémie s’étendait encore et toujours, et le nombre de malades lui aussi. Aussi, par sécurité, en ce mois de décembre 1720, de nouvelles dispositions fut prisent. Afin de ne plus laisser les malades dans les hôpitaux, créant des foyers épidémiques, on aménagea, en dehors de la ville d’alors des aires destinées à les accueillir :

En particulier :
des terrains appartenant à un certain Mr Beaufort, autour de l’actuel parc Rambot
– et les aires Saint-Roch, autour de l’actuel boulevard de la République.

Des tentes dressées en plein air devaient recevoir les convalescents. Les formalités sur places ne faisaient pas dans la demi-mesure, les vêtements des personnes arrivées étaient brûlés pour éliminer tout risque de contagion, laissant ces personnes presque à nu… en plein mois de décembre.

Victimes de la peste en décembre 1720 sur le territoire d’Aix : 1654 morts.
Total à Aix à ce moment de l’histoire : 4577 morts.

Bien que ces personnes aient été mises à part, le froid, l’humidité, la mauvaise nutrition ne les aidaient pas réellement à leur redonner une santé correcte. Quant au nombre mensuel de victimes, bien qu’ayant atteint son pic en décembre, il baissa en janvier 1721:

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Victimes de la peste en janvier 1721 sur le territoire d’Aix : 1239 morts.
Total à Aix à ce moment de l’histoire depuis le début de l’épidémie : 5816 morts.

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Février 1721 – Les denrées commencent à manquer :

Malgré les moyens employés, le mal était toujours là et la création des aires d’accueil à l’extérieur de la ville n’avait, semble-t’il, pas autant porté ses fruits que prévu.

On faisait aussi brûler du parfum dans les maisons pour les assainir mais sans grand effet. Les médecins quant à eux, vantaient l’usage de graines de genièvre qu’il fallait croquer pour en laisser dégager l’odeur.

Les hospices ne suffisant plus à accueillir les malades, on commença a cette période à soigner la population dans des maisons de campagne autour d’Aix, notamment aux Milles, au quartier autrefois dit « de Robert » (l’actuel quartier du Mont-Robert, au sud du village). Les dirigeants de la ville songèrent aussi à affecter le bâtiments des thermes à cet usage mais cette idée ne fut pas mise en œuvre.

La surveillance des limites de la ville, en réalité, n’était pas si bien respectée que cela et les gardes chargés de la surveillance des barrières aux entrées de la ville depuis novembre laissaient trop souvent circuler des étranger dans Aix.

Les médecins, de leur côté, continuaient leurs recherches et l’un d’eux, à Montpellier, assura que la peste « était due à la terreur des habitants de Marseille, qui avait corrompu leurs humeurs, ce qui avait infecté l’air et engendré la peste ». La médecine de l’époque était encore bien loin de l’actuelle.

Indirectement, cette épidémie commença à faire d’autres victimes de part la disette qu’elle amena. Les denrées (comme le blé, par exemple) voyageaient moins, voire plus du tout selon les zones et les prix grimpaient au vu de leur rareté. Le manque d’une nourriture saine causa donc lui aussi bien des maux à la population. Pour cette raison, la faim fit elle aussi plusieurs victimes, en étroite collaboration avec la peste.

En plus de la faim et du fléau, le froid était là. On dit qu’en cette année 1721, on n’avait pas vu de froid si intense depuis 1709. A cette période, le nombre des victimes mensuelles était toujours élevé mais commença cependant à diminuer :

Victimes de la peste en février 1721 sur le territoire d’Aix : 515 morts.
Total à Aix à ce moment de l’histoire depuis le début de l’épidémie : 6331 morts.

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Mars 1721 – Le confinement chez soi envisagé :

L’hiver était toujours là et rude, le mal aussi et c’est toute la Provence qui vivait dans l’angoisse et la mort.

Du point de vue des chiffres, un recensement des habitants en mars 1721 faisait état d’environ 13000 âmes. On peut donc en déduire que c’est un tiers des habitants de la ville qui, à ce moment de l’histoire, avait succombé à l’épidémie, directement ou indirectement.

Au vu de l’impasse dans laquelle la ville allait, une idée fut alors proposée : placer les habitants en quarantaine, mais chez eux. Une idée appliquée dès le mois suivant.

Cette mesure de confinement, avant d’avoir été proposée à Aix, le fut dans d’autres villes comme Tarascon ou Apt, des lieux où elle avait eu des effets plus que bénéfiques, raison pour laquelle Aix l’avait essayée.

Le nombre de malades, bien qu’allant en diminuant, atteignit cependant vers le milieu du mois les 20 cas par jours certains jours :

Victimes de la peste en mars 1721 sur le territoire d’Aix : 370 morts.
Total à Aix à ce moment de l’histoire : 6701

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Avril 1721 – Le confinement chez soi appliqué :

A partir du début du mois, les habitants eurent interdiction formelle de quitter leur domicile, quelque soit le prétexte, sans une permission signée.

Pour se fournir en nourriture, les habitants ne pouvaient pas sortir de chez eux. La tache était alors affectée à des pourvoyeurs qui achetaient les marchandises aux commerçants (boucher, boulangers, etc), ces « livreurs » d’une autre époque arpentaient alors les quartiers de la ville pour aller revendre les marchandises de maisons en maisons, quatre fois par jour, où ils étaient les seuls à avoir le droit d’entrer.

Victimes de la peste en avril 1721 sur le territoire d’Aix : 471 morts (dont 80 au domiciles d’habitants alors placés en quarantaine).
Total à Aix à ce moment de l’histoire depuis le début de l’épidémie : 7172 morts.

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Mai 1721 – La fin de la quarantaine et le danger rural qui guette :

La ville était alors en quarantaine, les rues alors vides de toute vie, chacun et chacune cloîtré à son domicile.

A la fin du mois de mai 1721, la quarantaine fut levée, causant le plaisir de retrouver la liberté chez les uns, tandis que d’autres estimèrent que la durée de confinement aurait pu être prolongée, trouvant l’administration trop tolérante.

Les habitants accueillirent la nouvelle avec joie, se retrouvant dans les rues mais le mal n’avait pourtant pas disparu, il était toujours là et contamina de nouveau hôtes.

Ce sont en effet les habitants des campagnes et qui ne sont pas forcément restés en quarantaine qui devinrent une source de danger à cette période. Ces derniers, ne s’étant pas confinés, auraient pu faire repartir de plus belle l’épidémie que l’on avait pourtant tenté de freiner en ville avec la quarantaine.

Ainsi, pour limiter le risque de contamination entre les habitants des campagne et ceux de la ville, une ordonnance fut rendue le 29 mai 1721, interdisant aux habitants de la ville et à ceux des campagnes de communiquer entre eux.

Cette mesure de quarantaine et l’ordonnance freinèrent petit à petit la propagation de l’épidémie et on assista à partir de fin mai 1721 à une baisse significative du nombre mensuel de victimes :

Victimes de la peste en mai 1721 sur le territoire d’Aix : 219 morts (dont 45 au domiciles d’habitants alors placés en quarantaine).
Total à Aix à ce moment de l’histoire depuis le début de l’épidémie : 7391 morts.

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Juin 1721 – Les cas diminuent :

En ce mois de juin 1721 de nouveaux se déclaraient toujours mais en quantité bien moindre. Ces derniers étaient alors envoyés aux Infirmeries de l’Arc pour y être soignés.

Les maison ou locaux où des cas s’étaient déclarés étaient condamnés et marqués d’une croix, comme celle que l’on peut encore voir dans la rue Venel :

La façade de la maison condamnée dans la rue Venel
La croix sur l’habitation condamnée de la rue Venel lors de la peste de 1720 (à droite de la porte cochère)

La quarantaine en ville n’ayant plus court, la porte Bellegarde, l’une des portes fortifiée d’Aix, fut rouverte.

Les habitants, heureux de retrouver une certaine liberté, donnèrent des fêtes, la vie revenait peu à peu dans ce qui étaient encore quelques mois plus tôt une ville morte.

Victimes de la peste en juin 1721 sur le territoire d’Aix : 76 morts. Total à Aix à ce moment de l’histoire depuis le début de l’épidémie : 7467 morts.

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Juillet 1721 – Plus de peur que de mal :

Le nombre des victimes baissait encore et toujours. Un pic fit son apparition à la fin de ce mois de juillet 1721, faisant naître chez les aixois la crainte d’un regain de cette terrible épidémie. Par chance, la virulence ne fut que passagère.

Victimes de la peste en juillet 1721 sur le territoire d’Aix : 44 morts. Total à Aix à ce moment de l’histoire depuis le début de l’épidémie : 7511 morts.

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Août 1721 – Le début de la fin :

En août 1721, soit un an après le début de l’épidémie à Aix, la ville fut considérée comme délivrée du fléau.

Au total, ce serait 7511 personnes qui seraient mortes de la peste, sur une population initiale d’environ 20000 habitants.

Cela pourrait se terminer comme une histoire qui se fini bien mais, vu sous un autre angle, c’est un tiers de la population aixoise de l’époque qui a péri lors de cette épidémie qui s’étala sur une durée d’un an.

Les chiffres indiqués dans cet article recensent les victimes listées dans les divers lieux d’accueil et il n’est pas impossible que leur nombre réel soit plus élevé.

Le tableau ci-dessous, provient de l’ouvrage « Les Rues d’Aix » par Ambroise Roux Alpheran et contient les chiffres par lieux d’accueil. J’ai cependant dû le recalculer car il contenait des erreurs et indiquait un total de 7534 victimes, la différence entre son total et le mien n’est que de 23 victimes. J’ai préféré le recalculer en raison de ses quelques incohérences :

Tableau recensent les victimes de la peste d’Aix en 1720, selon les chiffres donnés pare Ambroise Roux Alpheran
(Recalcul des totaux : Damien Pachot)

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Un recensement imprécis :

Si le nombre donné par Ambroise Roux Alpheran atteint 7511 morts, la presse locale indiquait quant à elle, un siècle plus tard, le chiffre d’environ 8000 cas, dont 7554 morts.

Des chiffres qui diffèrent quelque peu donc mais au vu de la période et de la situation, on comprend que le recensement soit peu exact.

On remarquera cependant que les chiffres s’accordent sur une moyenne d’environ 7500 morts pour Aix soit près d’un tiers de sa population qui a péri en l’espace d’une année.


– Sources :
Photo d’entête : Marius Granet – La peste à Aix en 1720 (Musée du Louvre)
Le Mémorial d’Aix du 25 juillet 1844 (d’août 1720 à janvier 1721)
Le Mémorial d’Aix du 4 août 1844 (de février à avril 1721)
Le Mémorial d’Aix du 8 août 1844 (de mai à août 1721)
Ambroise Roux-Alpheran – Les rues d’Aix (tome 2 – voir appendice « Les Infirmeries »)


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