Exécutions à Aix-en-Provence

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De tout temps et partout dans le monde, la mort fut la sentence la plus radicale qui ait pu être prononcée. La ville d’Aix-en-Provence n’a pas été épargnée et a, elle aussi, connu son lot d’exécutions, toutes plus variées les unes que les autres et ce, en divers lieux de son territoire.

Pendu, brûlé vif, roué, ou encore décapité : il y en avait pour tous les goûts, au fil des époques. Selon les méthodes, la souffrance était plus où moins longue pour les suppliciés.

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Dans cet article, sans aucune volonté de faire dans le spectaculaire, le voyeurisme ou le « putaclic », je vais tenter de faire un petit condensé NON-EXHAUSTIF de certains lieux et méthodes d’exécutions employées à Aix. Un sujet que j’ai parfois survolé, mais jamais approfondi, voila qui sera chose faite ici (et bien que le sujet puisse paraître glauque, ça fait partie de l’histoire de la ville).

Des lieux qui, de nos jours, sont plus ou moins baignés par la tranquillité mais qui, fut en temps, connurent ces spectacles publiques, quelque peu démodés.


1 – Le secteur au sud-ouest de la place de la Rotonde :

Lorsque vous vous promenez dans le secteur s’étendant des Allées Provençales au Mont-Perrin, en passant par la gare routière, soit une bonne partie du quartier Sextius-Mirabeau, voire un peu au delà, vous vous trouvez sur l’emplacement de l’ancien « Pré Bataillier », mentionné comme tel depuis au moins le XIVe, le secteur était aussi nommé « Camp-Long ». On le trouvait parfois nommé ainsi jusqu’au début du XIXe siècle.

Cette très vaste zone située juste à l’ouest de l’actuelle place de la Rotonde, était décrite comme une terre inculte, hors les murs, qui appartenait à la ville depuis au moins 1368. C’est sur ce terrain, qui faisait office de champ de manœuvre (d’où son nom de « Pré Batailler »), que se réunissaient les troupes pour l’accueil des souverains (1).

– Pour vous faire une vague idée, la zone qu’occupait le « Pré Bataillier » correspond approximativement au cercle rouge sur la vue ci-dessous :

La zone approximative occupée par l’ancien « Pré Bataillier » ou « Camp-Long »
– Photo : Google Earth

Vers le secteur sud du « Pré-Batailler » où s’étendait une partie de l’actuel Mont-Perrin, une zone avait aussi un nom un peu moins flatteur : le « quartier des Fourches » ou « Coteau des Fourches ». Ce nom de « fourches » faisait tout simplement référence aux fourches patibulaires qui se dressaient au sommet d’une sorte de tertre / éminence vers les XVe-XVIe siècle (voire avant). L’emplacement précis et les dates restent assez vague, les sources l’étant tout autant.

Ces structures, formés de poteaux verticaux reliés horizontalement en leurs sommets par d’autres, « accueillaient » les condamnés à la pendaison et on y laissait leurs corps accrochés se décomposer au fil du temps.

Bien visible par les voyageurs arrivant en ville, l’ensemble annonçait ce qui attendait celui ou celle qui contrevenait à la loi. Pas très accueillant, mais plutôt dissuasif (et accessoirement, ça nourrissait les oiseaux).

– Elles sont représentés sur un plan d’Aix extrait de l’ouvrage de François de Belleforest publié en 1575 :

Les fourches patibulaires installées au sud-ouest de la ville d’Aix
– Plan : François de Belleforest / 1575 – Gallica-B.N.F. (détail)
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– Comme l’écrivait Jean-Paul Coste dans l’annexe « Planographie » de sa thèse « Structure urbaine et société » publiée en 1970 (page 1170- note 13) :
« …La prolifération des suppliciés, potences, gibets, roues, dans le plan de Belleforest n’illustre t-elle pas le dicton populaire sur Aix, « cap de justico » : « a-z-Ais leis penjon », « à Aix on les pend » ? On trouve des gibets dans d’autres plans de Belleforest (…) mais nulle part aussi nombreux et aussi garnis de pendus qu’à Aix… »


2 – La place des Prêcheurs :

Si de nos jours les aixois y font leur marché, on a tendance a oublier que cette place fut aussi le lieu d’exécutions réalisées avec de multiples méthodes, et ce, durant plusieurs siècles, depuis sa création au XVe siècle. – Pour plus d’informations sur les peines encourues, selon le crime ou délit, voir Institutes au droit criminel – à partir de la page 398 par Muyart de Vouglans – 1757.

– La roue :

Cette peine était uniquement réservée aux hommes en cas :
– de meurtre (notamment d’un valet envers son maître) ;
– de viol ;
– de vol de grand-chemin ;
– de parricide ;

On attachait, allongés sur une roue, les condamnés et on leur brisait les articulations en les martelant, puis on les laissait, la face vers le ciel, jusqu’à ce que mort s’en suive. Ici, souffrance était le maître-mot et l’agonie pouvait durer longtemps.

– On peut en voir un exemple ci-dessous avec cet extrait d’une condamnation à la roue sur la place des Prêcheurs datée du 15 avril 1619.
(Le texte en français moderne : « de là conduits à la place des Jacobins ((n.d.l.r. : actuelle place des Prêcheurs)) où sur le pilori de celle-ci que le dit Dupin ait la main droite tranchée et les bras ensuite, jambes et reins rompus et brisés et mis en cet état sur une roue pour y vivre tant qu’il plaira à Dieu ») :

Extrait d’une condamnation à la roue sur la place des Prêcheurs par le Parlement de Provence le 15 avril 1619
– Image : Gallica / B.N.F. (détail)
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– On peut aussi en voir un exemple sur l’illustration ci-dessous représentant un supplicié sur la roue devant l’ancien palais comtal sur la place des Prêcheurs :

L’ancien palais des comtes de Provence en face duquel sont visibles des scènes d’exécutions
Image : Restitution réalisée par Honoré Gibert au XIXe siècle (détail)
Source : Revue Le Magasin Pittoresque (1833)
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L’utilisation de la roue dura jusqu’à la fin du XVIIIe siècle, avant d’être remplacée par la décapitation.

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– Le bûcher :

Cette peine était appliquée en cas :
– d’accusation de sorcellerie (officiellement jusqu’en 1682) ;
– d’hérésie ;
– de blasphème ;
– d’homosexualité ;
– d’inceste au premier degré ;
– d’incendie ;
– d’empoisonnement.

On brûlait vif le condamné attaché sur un poteau. Parfois, la personne avait la chance d’y être étranglée avant qu’elle ne meurt par les flammes, un privilège pas toujours accordé. Cette grâce fut notamment « offerte » au prêtre Louis Gaufridi, accusé de sorcellerie et brûlé vif sur l’échafaud de la place le 30 avril 1611. Une fois le corps incinéré, les cendres étaient jetées au vent, tout simplement.

– On peut en voir un exemple ci-dessous avec un autre extrait de la condamnation citée plus haut datée du 15 avril 1619.
(Le texte en français moderne : « et Melue ((n.d.l.r. : nom de famille du condamné)) d’avoir la langue coupée sur le dit pilori par le dit exécuteur et ensuite brûlé vif et les cendres jetées au vent ») :

Extrait d’une condamnation au bûcher sur la place des Prêcheurs par le Parlement de Provence le 15 avril 1619
– Image : Gallica / B.N.F. (détail)
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En ce qui concerne les condamnations au bûcher pour des accusations de magie ou sorcellerie, elles prirent fin avec l’édit de 1682, décriminalisant la sorcellerie en France.

Cependant, la pratique a perduré en France jusque dans la seconde moitié du XVIIIe siècle.

– – –

– La pendaison :

Cette peine était appliquée en cas :
– de simple homicide ;
– de recèlement de grossesse ;
– d’usurpation d’identité ;
– de fabrication de fausse monnaie ;
– de recel ;
– de sédition (révolte contre l’autorité)

On y pendait les condamnés sur des gibets. Pas besoin de plus d’explications. Une corde, un point c’est tout.

– On en retrouve la représentation sur un plan de la fin du XVI siècle :

Les gibets et leurs pendus sur la place des Prêcheurs
– Plan : François de Belleforest / 1575 – Gallica-B.N.F. (détail)
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– On en retrouve aussi sur un plan de la ville du début du XVIIe siècle figurant la place des Prêcheurs :

Scènes de pendaisons sur la place des Prêcheurs
– Plan : Jacques Maretz / 1624 – Gallica-B.N.F. (détail)
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La pendaison fut utilisée couramment jusqu’à la fin du XVIIIe siècle avec d’être remplacée par la décapitation.

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L’écartèlement :

Cette peine était uniquement appliquée en cas de crime de lèse-majesté, c’est à dire en cas d’attaque directe envers un souverain.

Quatre chevaux étaient attachés aux quatre extrémités du condamné (bras et jambes) puis on faisait tirer les chevaux jusqu’à la dislocation, voire la déchirure du corps. Le supplice pouvait être aussi accompagné de tortures supplémentaires comme le déversement de plomb fondu ou d’huile bouillante sur le corps.

Une fois le supplice achevé, les parties du corps du condamné étaient brûlées et les cendres jetées au vent. La sanction ne s’arrêtait pas là car ses parents voyaient leurs biens être confisqués, avaient défense de porter son nom et ils étaient bannis du royaume sous peine de potence.

Le dernier condamné écartelé en France le fut en 1757.

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– La décapitation (avant l’apparition de la guillotine) :

Quelque soit le délit, la tête tranchée au sabre était uniquement réservée aux nobles afin de leur donner une mort la moins douloureuse possible et la plus rapide qui soit.


– L’échafaud de la place jusqu’en 1775 :

La place des Prêcheurs a, pendant longtemps, accueilli un solide échafaud en pierre. Autour de lui, on trouvait des potences en fer et une roue (5). C’est sur ces structures que l’on exécutait les condamnés.

La place des Prêcheurs accueillant l’échafaud, les potences et la roue.
Reconstitution par Honoré Gibert au XIXe siècle (détail)
Source : Revue Le Magasin Pittoresque (1833)
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– Pour l’anecdote, l’une des tours du palais comtal possédait une cloche que l’on faisait sonner pour annoncer une exécution à venir (#). Cette tradition fut stoppée momentanément lors de l’épidémie de peste qui toucha la ville 1628. On ne fit plus tinter la cloche durant le passage du fléau afin d’éviter tout rassemblement risquant d’accroître l’étendue de l’épidémie (##).

Sa disparition n’est pas due à la Révolution. C’est à la demande des habitants et de quelques parlementaires, ne supportant plus ce spectacle morbide sous leurs fenêtres, que le roi de France (Louis XVI) autorisa sa démolition par un édit daté du 28 octobre 1775 rédigé à Fontainebleau.

J’ai retrouvé cette information consignée dans le registre de délibérations et de remontrances couvrant la période du 16 janvier 1775 au 6 mars 1786(cote : B 3679) et conservé aux archives départementales des Bouches-du-Rhône.

On y apprend que suite à cette décision du roi, la démolition a été ordonnée par le Parlement d’Aix en date du 4 décembre 1775.

Mention de la démolition de l’échafaud de la place des Prêcheurs en date du 4 décembre 1775, sur ordonnance royale du 28 octobre 1775
– Source : Extrait du registre des délibérations et remontrances (période du 16 janvier 1775 au 6 mars 1786) – pages 107-108
Archives départementales des Bouches-du-Rhône – Cote : B 3679
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Du quatre décembre mille sept cent soixante-quinze
les chambres assemblées.
– M. Le Conseiller de Meyronnet de St Marc a fait
le rapport de la requête présentée par le procureur
général du Roy, requérant être ordonné qu’extrait du
brevet de Sa majesté du 28 octobre 1775, sur la représentation
des consuls d’Aix, qui autorise la démolition de l’échafaud
sis à la place des Prêcheurs.

Il était situé sur la place, dans le prolongement de l’actuelle rue Manuel, comme on peut le voir sur le plan ci-dessous :

L’emplacement de l’échafaud en pierre de la place des Prêcheurs démoli le 4 décembre 1775
Plan : Esprit Devoux – Plan d’Aix – 1753 (détail)
Lien vers le document original sur Wikimedia Commons

L’échafaud fut alors déplacé plus loin en ville, désormais loin des regards.

Les pierres qui formaient ses fondations, trop solides pour être détruites, sont cependant restées visibles sur la place, jusqu’au XIXe siècle et ont de nouveau aussi été remises temporairement au jour lors de travaux du tout-à-l’égout en octobre 1913 (1*).

Pour l’anecdote, la destruction de l’échafaud a créée une plus-value sur les maisons de la place ; revers de la médaille en raison de cette plus-value : les propriétaires ont aussi vu leurs impôts augmenter (2).

– – –

– Les exécutions sur la place pendant la Révolution :

L’échafaud en pierre de la place des Prêcheurs détruit, on aurait pu croire que cette place n’allait plus connaître de morts. Mais c’était sans compter sur la Révolution, à la toute fin du XVIIIe siècle, avec le retour des exécutions sur la place, cette fois-ci avec un nouvel outil : la guillotine.

– Ci-dessous, on peut observer un détail de la première page de la condamnation à mort d’un nommé Louis François Dominique Isoard (ou Izoard selon les sources) en date du 2 Vendémiaire, An IV de la République (24 septembre 1795).

Première page d’une condamnation à mort en 1795
– Image : Bibliothèque Méjanes, Aix-en-Provence – Cote : Aff. 1795.09.24 (page 1) (détail)
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Ce type de jugement était rendu au Tribunal Criminel Départemental qui occupait, durant la Révolution, l’hôtel Maurel de Pontevès sur le cours Mirabeau (3). De nombreuses têtes tombèrent à Aix à cette époque.

Le condamné Isoard, lui, fut exécuté à la guillotine sur la place des Prêcheurs le lendemain de son jugement, le 3 Vendémiaire, An IV de la République (25 septembre 1795), sa tête tomba à 16h30 (4).


3 – Du côté de l’actuelle place Miollis :

Revenons un peu avant la Révolution. Suite à la démolition de l’échafaud en pierre de la place des Prêcheurs en 1775, il a été dit plus haut dans cet article qu’il avait été été déplacé. En effet, il ne pouvait, certes, plus rester sur la place des Prêcheurs mais il fallait cependant que la Justice continue son œuvre. L’échafaud fut donc transféré à environ 300 mètres à l’Est.

Ceci, a là aussi, été indiqué dans le registre de délibérations et de remontrances (cote : B 3679) mentionné plus haut :

Mention du déplacement de l’échafaud suite à se disparition de la place des Prêcheurs en date du 4 décembre 1775, sur ordonnance royale du 28 octobre 1775
– Source : Extrait du registre des délibérations et remontrances (période du 16 janvier 1775 au 6 mars 1786) – pages 107-108
Archives départementales des Bouches-du-Rhône – Cote : B 3679
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La reconstruction à l’esplanade
qui se trouve entre la porte St Louis et celle de la
plate forme, pour ledit nouvel échafaud avoir communication
avec l’intérieur de la ville, et ladite esplanade être
close par une enceinte de murs.

[ndlr : cette zone correspond à la partie du boulevard entre les actuelles place Miolis et rue Portalis]

Mention du déplacement de l’échafaud suite à se disparition de la place des Prêcheurs en date du 4 décembre 1775, sur ordonnance royale du 28 octobre 1775
– Source : Extrait du registre des délibérations et remontrances (période du 16 janvier 1775 au 6 mars 1786) – pages 107-108
Archives départementales des Bouches-du-Rhône – Cote : B 3679
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Ledit brevet du Roy donné a
Fontainebleau le 28 octobre dernier qui
autorise la démolition et la reconstruction
de l’échafaud. La requête du procureur général
du Roi signée Le Blanc de Castillon et vu le rapport
de M. Philippe de Meyronnet, baron de saint-marc
Conseiller du roy en la cour tout considéré.

– La zone du nouvel échafaud est décrite comme suit par l’auteur Ambroise Roux Alpheran :
« …un angle rentrant que faisait le rempart à l’extrémité supérieure de la rue du Collège (n.d.l.r. : actuelle rue Manuel) fut choisi à cet effet, la lice extérieure rejetée un peu plus loin, et un nouvel échafaud dressé sur le sol que ce reculement laissait vacant… »

Jean Pourrière quant à lui, mentionne une place aménagée en haut de la rue Manuel, sur l’actuelle place Miollis.

Aucune réelle idée de l’emplacement donc : soit les environs très proches de l’actuelle place Miollis, soit sur celle-ci.


4 – L’entrée de l’actuelle cour d’appel :

L’actuelle cour d’appel d’Aix se trouve dans une partie des murs extérieurs de l’ancienne prison de la ville. La prison accueillit ses premiers détenus en 1833 et fut désaffectée en 1991 pour être transférée à Luynes.

A compter de son ouverture, les exécutions faites à la guillotine se déroulaient en public, devant la porte d’entrée de l’édifice, face à la rue Peyresc. La dernière exécution y eu lieu le 10 avril 1934, et elle fut publique.

La guillotine était montée devant la porte d’entrée de la prison d’Aix jusqu’en 1934.
Modélisation 3D : Damien Pachot

– Pour plus d’infos à propos de l’ancienne prison d’Aix et la redécouvrir en 3D, voyez cet article.
– Pour lire le récit d’une exécution devant cette prison en 1878, voyez cet article.


Après l’exécution publique du 10 avril 1934, plus aucune exécution n’eut lieu dans la ville d’Aix.

– – –

En France, la dernière exécution publique eu lieu le 17 juin 1939 à Versailles. Après cette date, elles se déroulèrent désormais à huis clos, dans l’enceinte des prisons. Le dernier usage de la guillotine en France eu lieu le 10 septembre 1977, dans la prison des Baumettes à Marseille. Quant à la peine de mort, qu’on la regrette ou non, elle fut abolie en France en date du 9 octobre 1981.


Le mot de la fin :

Les lieux mentionnés dans cet article sont ceux pour lesquels j’ai eu des sources concrètes (voir plus bas) et qui étaient d’une certaine manière « officiels » (si je peux me permettre l’expression mais vous m’aurez compris).

Cependant, de nombreux autres lieux éparpillés ça et là ont, très probablement accueilli des gibets ou autres structures de mises à mort. On peut notamment citer le cours Mirabeau qui a connu son lot de pendus lors de la Révolution et quelques pendaisons sauvages lors de la libération de la ville à l’issue de la seconde guerre mondiale (merci à Annick Vallat de m’avoir rappelé cette info sur la page Facebook).

Parmi toutes ces personnes exécutées, la religion y fut pour beaucoup et durant longtemps, blasphème, sorcellerie, etc… Mais la politique aussi durant la Révolution.

Reste que la mort est liée à la vie, c’est un fait. Elle n’en n’est d’ailleurs que sa finalité. Une finalité qui pour certain(e)s est arrivée plus tôt que prévue, car décidée par leurs semblables.

Après, pour ou contre la mise à mort ? Grande question à un sujet épineux, à laquelle je laisserai à chacun et chacune le soin de se faire sa propre opinion.


– Sources :
(1) Les structures de pendaison en Provence médiévale et moderne
A propos des fourches – 1 : Histoire de Provence – vol 2 . de Gaufridi (page 764)
A propos des fourches – 2 : Histoire de la ville d’Aix – Pitton – page 364 (petite éminence Pré Bataillier dite Les Fourches)
A propos des fourches – 3 : Ambroise Roux Alpheran : Les rues d’Aix – chap. Enclos de Decormis
A propos des fourches – 4 : Jean-Paul Coste : Thèse « Structure urbaine et société »- Annexe « Planographie » (1970) – page 1170- note 13
(#) Un grand procès de sorcellerie au XVIIe siècle – 1912 (page 315)
(##) Essais historiques sur le Parlement de Provence – Vol. 2 – 1836 (page 48)
A propos du Pré Bataillier 1 : Le Mémorial d’Aix du 4 octobre 1874 (page 2, colonne 4)
A propos du Pré Bataillier 2 : Le Mémorial d’Aix du 1er septembre 1878 (page 3, colonne 3)
(1*) Le Mémorial d’Aix du 9 octobre 1913 (page 2, colonnes 3 et 4)
(2) Histoire de sept faux témoins (…) qui ont été exécutés à mort en la place publique de la ville d’Aix (…) le 15 avril 1619 (pages 14 à 16)
Répertoire des travaux de la Société de statistique de Marseille (page 75)
Emplacement du nouvel échafaud selon Ambroise Roux Alpheran : Les rues d’Aix – chap. place des Prêcheurs – Note 19
Emplacement du nouvel échafaud selon Jean Pourrière : Aix-en-Provence, Rues et Monuments (page 106)
Exécution de Louis Gaufridi : Jean Pourrière : Aix-en-Provence, Rues et Monuments (page 106)
(3) Ambroise Roux Alpheran : chap. Le Cours
(4) Ambroise Roux Alpheran : Aix sous la terreur – Tome 1 – (pages 100-101)
(5) De la nécessité d’abolir la peine de mort – Valant, Joseph Honoré (1822) – pages 61-62


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